trespass
Trespassing is an action that runs counter to the design of a city. Trespassing means physically to enter without permission, but also metaphorically, to subvert and ignore the rules and norms of the city. To trespass is to critique the concept of ownership, the idea that we must pay, obey, or ask permission to occupy urban space.In a forest, wandering feels natural; in a city, not as much. This is due to the architecture, the grids, the precision, the fences, the boundaries. The nature of urbanism, of human-made architecture, shapes certain feelings, emotions, and actions. Resisting these forces takes practice, patience, and energy—like swimming upstream.Guy Debord, in his critique of capitalism, argues that the spectacle (his term for life under advanced capitalism), which is a primary cause of alienation in society, relies on non-intervention. As such, any attempt to destroy the spectacle must provoke people into action, transforming them from passive spectators into active ‘livers’. Trespassing is an act that disrupts this non-interventionism, facilitating new encounters with the city.
book details
riso printed (light gray, black)
76 pages / 45 images
texts (english, français)
100% recycled paper
saddle sewn in blue
isbn: 978-1-0693996-0-1
8.5"x 10.5"
$30
L’Intrusion
L’intrusion illégale va à l’encontre de la conception même d’une ville. Elle signifie non seulement entrer physiquement sans autorisation, mais aussi, de manière métaphorique, subvertir et ignorer les règles et normes urbaines. C’est une remise en question du concept de propriété, de l’idée que nous devons payer, obéir ou demander la permission pour occuper l’espace public.Dans une forêt, errer semble naturel ; dans une ville, beaucoup moins. Cela est dû à l'architecture, aux grilles, à la précision, aux clôtures, aux frontières. La nature de l'urbanisme et de l'architecture créée par l'homme, façonne certains sentiments, émotions et actions. Résister à ces forces demande de la pratique, de la patience et de l'énergie—comme nager à contre-courant.Guy Debord, dans sa critique du capitalisme, soutient que le spectacle — son terme pour désigner la vie sous le capitalisme avancé — est l’une des principales causes de l’aliénation sociale et repose sur la non-intervention. Ainsi, toute tentative de destruction du spectacle doit inciter les individus à passer à l’action, les transformant de spectateurs passifs en êtres actifs. Dès lors, l’intrusion dans un espace devient un acte de perturbation de cette non-intervention, ouvrant la voie à de nouvelles rencontres avec la ville.
Détails du livre
Impression en risographie (gris clair, noir)
76 pages / 45 images
Textes en anglais et en français
Papier 100 % recyclé
Reliure cousue avec fil bleu
ISBN : 978-1-0693996-0-1
Format : 21,6 x 26,7 cm (8,5" x 10,5")
Prix : 30 $